Tout athlète digne de ce nom, ne peut se permettre de rester sans activité pendant une longue période de temps, cependant, s’il est blessé, ce dernier doit impérativement se forcer à rester au repos pendant le temps de sa guérison totale.
Alors, comment savoir quand la blessure est totalement guérie pour que le patient puisse retourner à ces activités d’avant ?
Table des matières :
Quand reprendre votre activité après un accident musculaire ?
Il existe quelques paramètres à suivre à la lettre pour ne pas tomber dans le piège de la blessure, puisque si vous reprenez le sport rapidement après un claquage, vous aurez à payer les conséquences, peut-être toute votre vie.
Une blessure musculaire, peut être jugée par ordre de classification en grade II-III-IV de la classification histologique de Durey et Rodineau, ceux-là peuvent être distinguées en rapport avec des étirements faites par le malade, et les différentes douleurs qu’il pourra ressentir lors de ces étirements sportifs habituellement sans douleur.
Il est difficile de s’habituer au repos intégral, surtout si c’est pour une longue période de 6 semaines ou plus, mais plus le temps de repos est long, plus la guérison et la cicatrisation de la blessure sera parfaite et irréprochable, car les 3 dernières semaines de récupération, profitent au malade 60 % du rétablissement, et ce, grâce à au tissu musculaire qui aura tout le temps pour se reformer.
Cette méthode de cicatrisation peut alors être favorable à une guérison fonctionnelle.
Toutefois, il est presque sûr que cette structure du tissu musculaire, ne peut guérir chez tout le monde de la même manière, et de la même rapidité, c’est ainsi pour ça, qu’il est presque impossible de prédire exactement le moment de reprise de l’activité sportive, juste après l’accident.
Pour être opérant, le traitement doit avoir des moments thérapeutiques différents chronologiquement, décomposé comme suit :
- premier temps : 48h,
- deuxième temps : 2 à 15 jours,
- troisième temps : 15 à 30 jours,
- quatrième temps : la guérison.
Faire un examen d’imagerie pour un meilleur diagnostic
En période de guérison, les tissues musculaires lésés ont une vascularisation qui commence à se reformer, celle-ci va engendrer à la phase primaire, la pénétration des nerfs durant lequel ils vont acquérir une prophétique de rétablissement des musculatures, celle-ci peut être observée en échographie par un examen au Doppler.
Evidemment, il est facile de faire une différence entre une ancienne lésion et une autre plus récente. Mais d’une autre part, l’examen échographique ne pourra pas décrire le taux de guérison du patient, et ce, même avec la couleur Doppler, c’est donc pour cela qu’on ne peut pas se fier intégralement et uniquement à l’échographie du muscle.
Par conséquent, cet examen peut effectivement confirmer l’âge de la lésion mais pas forcément nous renseigner sur son évolution.
Par contre, ce phénomène peut devenir intrigant et limite très dangereux lorsque l’examen clinique surligne une déchirure anormale, qui dure plus longtemps que la normale.
Il est donc important et utile de se procurer une image de la déchirure du muscle et des fibres, c’est ce qui va donner un diagnostic plus clair et plus compréhensif du pourquoi la symptomatologie persiste.
L’échographie ou l’examen d’imagerie, est donc un moyen très fiable pour voir tous les défauts et les lésions des infrastructures de l’endroit où se trouve la douleur.
La majorité des dommages sont bénignes, et se constituent dans des ultrasons par une partie hyperechogénique, qui conduit à une perturbation de la musculature sans l’apparition d’hématome. Mais, lorsque ces lésions sont plus importantes, il y a l’apparition d’œdème et d’hématome résultant à des zones hypocogènes circocroises, entourées de zones hyperechogènes, provoquant une gravité de la blessure, qui aura plus de difficulté à guérir.
Une IRM est obligatoirement demandée et conseillée aux athlètes de haut niveau, afin de confirmer les blessures de l’infrastructure de ce dernier, cette méthode d’imagerie peut être très concluante pour distinguer la lésion, le type de grade et la gravité de la situation.
Quand reprendre concrètement l’activité ?
Il n’existe à ce jour, encore aucun moyen pour distinguer et préciser si, et quand un athlète pourra reprendre ses activités sportives après s’être déchiré un muscle.
Néanmoins, les examens cliniques et d’imagerie peuvent prédire approximativement le temps de repos et le moment de reprendre les activités.
Il se peut que le processus de rétablissement et de cicatrisation du muscle, se fasse bien avant la prédiction des médecins, il se pourrait aussi que le contraire puisse arriver, c’est pour cela que les médecins préconisent un bon repos. Ceci étant également pour ne pas provoquer une récurrence d’un claquage.
Alors, il est important de bien suivre les directives du médecin, en prenant son traitement (antalgique, plus anti-inflammatoire) pour une période de repos plus rapide et une reprise de l’activité régulière.
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