Lors d’un burn out professionnel, le médecin évalue d’abord la gravité des symptômes, puis évalue le risque de suicide. Il examine également d’autres troubles psychologiques tels que la dépression, les troubles anxieux et le stress post-traumatique qui peuvent coexister avec le burn-out. Le médecin prend en compte les conditions de travail et les antécédents personnels pour établir un plan de traitement efficace.
Table des matières :
Le burn-out : les différentes thérapies pour retrouver son équilibre
La prise en charge médicale du burn-out
Le burn-out est un trouble qui se manifeste de manière unique chez chaque personne. Sa prise en charge varie donc en fonction de chaque cas et peut inclure des options telles que l’arrêt de travail, la relaxation ou l’intervention d’un psychiatre pour les cas les plus graves. Il est important de maintenir un lien entre la personne et son environnement professionnel pour éviter la rupture et la crainte de retourner au travail qui peut causer de la désinsertion et de la chronicité.
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Prévenir le burn-out en entreprise
Il est important que les responsables des ressources humaines, les patrons de PME et les partenaires syndicaux jouent leur rôle pour renforcer les équipes. Ils doivent soutenir les employés en difficulté et s’assurer que les médecins du travail soient consultés si nécessaire. Cependant, il est difficile de détecter le burn-out en milieu professionnel. Les travailleurs peuvent être réticents à exprimer leurs émotions et peuvent avoir peur d’être exclus.
La prévention et la protection contre le burn-out en entreprise
Le burn-out est un problème sérieux qui peut causer des absences, maladie invalidantes et coûteuses. Les services de santé au travail et les compagnies d’assurance santé considèrent le burn out comme une priorité. Il est possible de détecter le burn-out de manière précoce pour pouvoir mettre en place des actions de prévention et le traiter si nécessaire.
SI vous éprouvez de l’épuisement, de l’ennui ou un manque de sens dans votre vie professionnelle, il est important d’agir rapidement . Voici quelques étapes que vous pouvez suivre pour améliorer votre situation :
- Parler à votre médecin du travail : il est là pour détecter ce genre de troubles.
- Discuter avec vos collègues : vous n’êtes peut-être pas seul(e) dans cette situation.
- Essayer de résoudre les problèmes avec votre supérieur en lui expliquant calmement les choses.
- Être en veille sur le marché de l’emploi : peut-être est-il temps de changer d’environnement professionnel?
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Il est fréquent d’avoir l’impression de passer pour une personne faible, raison pour laquelle on évite d’en parler. Le silence est la voie la plus simple, mais aussi la plus rapide pour se retrouver dans une sensation d’isolement, qui aggravera les symptômes décrits.
Les chercheurs ont développé des outils de repérage tels que des questionnaires standardisés reconnus internationalement et des principes de prévention et de traitement basés sur les thérapies cognitives. Il est important de continuer à intensifier les efforts de prévention pour rendre ces outils plus accessibles et spécialisés afin de réduire les risques de désinsertion professionnelle.
Est-ce que le burn out est pris en charge en France ?
Le burn-out n’est pas reconnu comme une maladie professionnelle en France. Les personnes atteintes ne bénéficient donc pas d’une prise en charge à 100 %. Cependant, en 2019, plus de 1 050 patients ont obtenu la reconnaissance en « maladie professionnelle ». Cela correspond à une augmentation de 6 % par rapport à 2018 (selon les chiffres de l’Assurance Maladie).
La Haute Autorité de Santé souligne toutefois que la prise en charge du burn-out vise non seulement à traiter le trouble identifié, mais également à agir sur le contexte socioprofessionnel à l’origine du syndrome. Cela commence généralement par la prescription d’un arrêt de travail par le médecin traitant. Ensuite on orientera le patient vers un médecin psychiatre si nécessaire.
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Dans les cas associés à des troubles anxieux ou dépressifs, le psychiatre prescrira un traitement antidépresseur approprié. Cependant, dans la plupart des cas, la prise en charge non médicamenteuse est privilégiée. Les interventions psychothérapeutiques telles que la thérapie cognitivo-comportementale ou les interventions psycho-corporelles telles que l’EMDR, la sophrologie avec des professionnels spécialisés.
Enfin, le médecin du travail doit analyser le poste de travail et les conditions qui ont mené à cette situation pour apporter les modifications nécessaires si besoin. Il est important de noter que le burn-out est un problème complexe qui nécessite une prise en charge globale, incluant une analyse des facteurs professionnels et personnels qui ont contribué à cette situation. C’est pourquoi la prise en charge est adaptée à chaque individu. Elle doit inclure des interventions thérapeutiques et des changements dans les conditions de travail pour prévenir la récidive.
