Hard skills, soft skills… vous vous perdez dans le langage des recruteurs ! Pourtant, l’équilibre entre ces deux compétences garantit la réussite de votre entretien d’embauche. Mais qu’est-ce qui les différencie ? Quand faut-il les abordées ? Comment en parler pendant le recrutement pour en faire votre atout ? Ce qui est pourtant sûr, c’est que plus vous saisirez le sens et l’importance de ces termes RH, plus vous gagnerez le poste que vous visez et vous excellerez dans le monde du travail.
Table des matières :
Que peut-on dire des hard skills ?
On peut définir les hard skills comme étant des compétences quantifiables. Elles s’identifient à travers la maîtrise d’outils, un savoir-faire acquis durant vos études ou votre carrière. On les reconnait communément par les diplômes, les certificats, les titres honorifiques, etc. Appelées également compétences techniques, les hard skills s’obtiennent alors par la réalisation des tâches. Par exemple, des aptitudes techniques relevant d’une formation professionnalisante, d’une mission en alternance ou même d’un stage de reconversion. Dans le processus de recrutement, elles représentent les premiers critères que l’entreprise requiert, car elles permettent de réaliser concrètement les fonctions liées au poste.
Exemples de compétences acquises durant une formation
Vous le savez maintenant, si vous avez travaillé pendant quelque temps dans la restauration ou dans le commerce de détail, vous pourrez établir un système de point de vente rentable. De même que si vous avez suivi une formation en comptabilité et que maîtrisez au bout des doigts le logiciel Microsoft Excel. Par ailleurs, il se pourrait également que vous avez appris, au cours de votre vie professionnelle, une langue étrangère et que savez en parler couramment. Si de nombreuses entreprises mettent en place des tests qui exigent des savoir-faire nécessaires au bon déroulement de la profession, d’autres préfèrent les enseigner sur le lieu de travail.
Quoi qu’il en soit, les hard skills les plus plébiscitées relèvent du domaine de l’IT, dont voici une liste non exhaustive :
- Être bilingue ou multilingue
- La gestion de la base de données type Big Data
- Une connaissance poussée de la suite logicielle Adobe
- Une maîtrise de certains langages de programmation (Java, Python ou Ruby)
- Une connaissance en marketing de contenu (SEO/SEM)
- Une capacité à entreprendre des analyses statistiques, d’extraction de données ou de développement mobile
- Savoir gérer les campagnes marketing et l’interface utilisateur
- Savoir jouer des systèmes de stockage et de gestion
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Qu’est-ce que les soft skills ?
Les soft skills, traduit littéralement par « compétences douces », renvoient aux qualités personnelles du candidat. Difficilement mesurables, elles regroupent les compétences relationnelles et comportementales issues du vécu du salarié, de ses formateurs, de sa famille ou encore de l’environnement où il a grandi. Elles incluent son caractère, son comportement en groupe, sa faculté à avoir un esprit critique et à être flexible. Les soft skills se fondent donc sur l’intelligence émotionnelle et rationnelle des collaborateurs.
On peut toujours continuer à acquérir des soft skills pendant que l’on est en activité. Il s’agit donc de compétences sociales, personnelles et méthodologiques, des qualités particulièrement importantes pour l’entreprise surtout dans la branche management. En effet, elles permettent au candidat de mieux s’intégrer dans l’équipe.
Exemples de compétences comportementales
Les soft skills appelées aussi compétences transversales garantissent la réussite professionnelle. Les recruteurs accordent de plus en plus d’importance sur ces aptitudes, car elles complètent non seulement les hard skills, mais se voient également comme la clé des relations en groupe.
Voici quelques exemples de ces qualités :
- La capacité de réflexion, de compréhension ou de déduction
- L’autonomie et l’organisation : les recruteurs recherchent des candidats aptes à trouver des solutions aux problèmes, à développer des pensées positives et centrées sur les objectifs de l’entreprise.
- L’assertivité et l’empathie : la faculté de bien exprimer ses droits, son point de vue, sans empiéter sur ceux des autres collaborateurs
- L’ouverture à la communication : énoncer des formules claires et précises, savoir convaincre et interpréter les signaux des collaborateurs en réunion
- La gestion de conflit
- La résistance au stress et à la pression
- L’esprit d’initiative
- La confiance en soi et le sens de la responsabilité
- La capacité à rebondir face aux obstacles et tirer parti de ce qui n’a pas marché
Nuance et valeur de ces aptitudes techniques et comportementales en entreprise
Bien qu’elles puissent avoir des traits assez distinctifs, la différence entre soft skills et hard skills est subtile. Elles sont toutes les deux complémentaires en entreprise. En effet, un salarié avec des compétences rares peut être difficile à maîtriser en cas de résistance au travail. En contrepartie, détenir un esprit d’équipe ne vaut rien si le salarié ne maîtrise pas les connaissances dures du poste. Durant le processus de recrutement, le chasseur de têtes devra donc faire la part des choses et trouver le profil idéal apte à exécuter les tâches correctement et qui possède des compétences personnelles remarquables, en phase avec les valeurs de l’entreprise.
Ces dernières années, les recruteurs poussent encore plus loin leur quête de l’excellence et veulent que les candidats mettent également en évidence leurs talents cachés. Dans le jargon des RH, on parle de « mad skills », des compétences originales ou atypiques qui font d’un candidat la perle rare.
Quelles « skills » les recruteurs priorisent-ils le plus pour leurs collaborateurs ?
Avec l’évolution perpétuelle des métiers et des compétences qui doivent s’y conformer en permanence, les soft skills apparaissent comme des valeurs intrinsèques, indispensables et capables d’accompagner ces mutations. Les recruteurs estiment donc que les qualités personnelles d’un candidat permettent mieux de répondre à ce changement constant des professions et d’assurer leur employabilité.
Par ailleurs, les recruteurs recherchent des personnes qui sauront s’intégrer facilement avec toute l’équipe, des collaborateurs avec lesquels il sera agréable de travailler. En ce sens, les compétences humaines demeurent un investissement rentable, car vue sur le long terme, elles auront toujours de la valeur, contrairement aux hard skills qui deviendront obsolètes.
En outre, même si les soft skills et les hard skills se complètent, les recruteurs attachent beaucoup plus d’importance aux compétences comportementales du candidat. Pour illustration, dans les offres d’emploi, dans la plupart du temps on remarque que plus de 60 % des critères demandés relèvent des soft skills. Et si deux profils possèdent des hard skills similaires, ce sont les compétences douces qui vont pencher la balance et feront que le recruteur choisira celui qui en a le plus.
Dans cette vidéo, nous retrouverons 8 hard skills qui vous aideront tout au long de votre carrière :
Bien intégrer ces deux types de capacité dans votre CV
En travaillant votre CV, vous pouvez dédier une section pour les « skills » et mettre en évidence vos compétences les plus pertinentes pour le poste. D’ordinaire, vous trouverez dans l’offre d’emploi des indices sur les éléments à intégrer dans la partie « Compétences ». C’est le cas notamment des professions qui relèvent du domaine de l’informatique ou des métiers très techniques. Lisez donc attentivement l’annonce et mettez en évidence les hard skills et les soft skills que vous possédez et qui sont relatives aux exigences du poste.
Savoir se démarquer parmi les autres candidats durant le recrutement
Une fois que vous gagnez un entretien, vous aurez l’opportunité de démontrer vos hard skills et vos skills. Il se peut qu’on vous le demande, mais même si on ne vous sollicite pas à en parler restez toujours humble. Les hard skills pourront être évalués à travers un test ou un portfolio.
Voici quelques tips pour mettre en valeur vos soft skills :
- Pensez à arriver dix minutes plus tôt au rendez-vous. Vous ferez preuve de ponctualité et de fiabilité.
- Maintenez vos yeux fixés, de manière naturelle, à votre interlocuteur pendant l’entretien (écoute active).
- Exprimez-vous correctement lorsque l’on vous donne la parole. Utilisez des phrases simples et gardez le sourire.
- Répondez sincèrement en toute honnêteté aux questions concernant votre CV et vos expériences.
- Prouvez votre intérêt pour le poste, posez des questions de suivi.
Quelques conseils pour mettre en valeur vos hard skills en entretien :
- Partagez des données précises au sujet de vos expériences et formations.
- N’oubliez pas votre portfolio (numérique ou physique).
- Faites preuve d’efficacité par rapport aux questions techniques en relation avec le travail.
N’hésitez pas à utiliser la méthode STAR pour faire valoir vos compétences à l’aide d’illustrations structurées d’expérience(s) que vous vécue(s). Vous pouvez capter l’attention de vos recruteurs en racontant une anecdote qui saura démontrer vos hard skills et vos soft skills. Commencez par exemple à décrire la situation, ensuite la tâche que vous avez accomplie, les mesures que vous avez prises et le résultat que vous avez obtenu.
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Une liste de compétences les plus recherchées depuis 2020
Pour optimiser toutes vos chances d’être embauché, vous désirez savoir quelles sont les aptitudes les plus sollicitées depuis 2020, l’année de bouleversement du monde du travail ? En voici quelques-unes :
Top 5 des soft skills les plus demandées en recrutement :
- Être créatif
- Se montrer convaincant
- Avoir un esprit d’équipe
- Pouvoir s’adapter dans n’importe quelle situation
- Doter d’une intelligence émotionnelle développée
Top 5 des hard skills les plus exigées des recruteurs :
- La maîtrise du Blockchain
- La gestion de stockage de données comme le cloud computing
- Capable de raisonnement analytique
- Savoir utiliser l’IA ou l’Intelligence Artificielle dans une situation spécifique
- Sens aigu du marketing d’affiliation et de la vente